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Instinct voyageur

Contaminé par le virus le plus agréable qui existe...

Expéditions volcaniques dans les environs de Quito

Publié le 12 Septembre 2019 par Julien

Cette semaine, à l'auberge, je fais des services de nuit. C'est à dire que je suis à l'accueil durant la nuit pour ouvrir la porte aux hôtes qui entrent et qui sortent. Par chance, il y a très peu d'hôte ce qui me permet de dormir la majeure partie de la nuit sans être vraiment réveillé. 

En ce qui concerne le tourisme, je me rend au cours d'un après midi au parc archéologique malgré une météo menaçante. Ce parc est intitulé plus précisément "Parc archéologique et écologique de Rumipamba". Il est écologique dans le seul où il est au cœur de la ville et n'est pas entretenu en espace vert. En clair, c'est une grande friche dans la ville. 

Je me rend également au cours d'une journée ensoleillée au quartier de Guapulo avec son église, son parc et ses volées de marches comme épreuve pour s'y rendre. 

Mais le point culminant de cette semaine (au sens propre comme au sens figuré) c'est mon excursion aux volcan Quilotoa d'une part et Cotopaxi d'autre part. 

Je pars pour le Quilotoa pour faire le tour du cratère qui se trouve être aujourd'hui un grand lac d'altitude. Le sentier oscille autour des 3900 mètres d'altitude. C'est un petit entrainement pour le jour suivant. 

Le soleil est très présent mais le vent également. Il y a tellement de vent que cela soulève le sable qui vient me fouetter le visage. Les lunettes de soleil protègent autant du sable que du soleil. 

Puis je grimpe au volcan Cotopaxi. La météo n'est pas la même aujourd'hui. Le volcan est globalement ennuagé (le vent violent lui est toujours présent). Lorsque j'arrive à 4800 mètres d'altitude, avant de monter vers le glacier, il se met à grêler... Une nouvelle fois, les lunettes de soleil outrepassent leur fonction et me protège le visage de la grêle qui tombe à l'horizontale avec le vent. 

J'arrive au glacier donc aux alentours de 5200 mètres d'altitude non sans mal. Le terrain est glissant et le vent n'aide pas. Il fait très froid ici et je ne m'attarde pas. 

Je redescend du volcan et retourne à Quito en faisant du stop. Je n'ai pas à attendre très longtemps avant d'être sauvé de la pluie et de la grêle par Danilo, sympathique Équatorien qui me ramène quasiment jusqu'à mon hôtel, et qui sur la route, m'offre une glace !

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