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Instinct voyageur

Contaminé par le virus le plus agréable qui existe...

Une semaine au bord de l'eau

Publié le 24 Novembre 2019 par Julien

J'attaque la semaine par une journée bien remplie : depuis Puerto viejo je me rend au site archéologique d'Agua blanca. Sur place, un petit musée et quelques ruines excavées de la civilisation "manteña" (de la région de Manta). 

Il y a aussi au cœur de cette communauté un petit trou d'eau qui sort tout droit de la terre avec sa dose de vase et de souffre. C'est l'occasion pour moi de faire un plouf dans une eau douce (quoique nauséabonde). 

Je fais tout ceci en marchant sur un sentier dans le bois sec qui caractérise l'écosystème local. J'y vois de nombreux oiseaux mais aussi pas mal de petits écureuils noirs. Il y a aussi un peu de bétail : chèvres et cochons. 

Dans l'après midi, je file à la plage des Frailes, réputée pour être l'une des plus belle du pacifique. C'est en effet très joli et en plus il n'y a vraiment pas grand monde sur cette étendue gérante de sable. 

Puis, dans le courant de la semaine, je continue ma progression sur la côte en me rendant à Montanita. Cette petite station balnéaire est réputée pour deux chose : le surf et la fête. Je fais donc l'expérience des deux activités. 

Je surfe pour la première fois de ma vie et le moins que l'on puisse dire c'est que mon expérience est assez forte en émotion. Je réussi à me dresser sur la planche à plusieurs reprise et à surfer sur quelques vagues. Le souci c'est qu'après environ une heure et demi, je me fais retourner par un vague et lorsque je sors la tête de l'eau, ma planche est en deux morceaux. Je ne ferai pas étalage ici des palabres qui s'en sont suivi pour savoir qui doit payer la réparation de la planche. Même si les sensations étaient bonnes et agréables je pense que le trauma de la planche cassée fait que je ne surferai probablement plus. 

A part ça je sors aussi faire un peu la fête avec des compagnons que je me suis fait à l'auberge de jeunesse. On forme une équipe cosmopolite avec trois allemands, une belge, un jamaïcain, une anglaise, deux gallois et moi-même. Nous sortons jusqu'au bout de la nuit et la journée suivante n'est pas des plus productives. 

En fin de semaine, je me rend à Guayaquil, ville la plus peuplée d'Equateur (oui, plus que Quito la capitale). C'est aussi une ville qui a sa réputation. Ici, le bruit court que les gens sont plus à même de te saluer un couteau à la main pour te détrousser que pour t'aider à trouver ton chemin. Je suis donc en état d’hyper vigilance en arrivant ici et bien alerte sur ce qu'il se passe autour de moi.

Je visite le centre ville où l'un des principaux attraits est le "malecon 2000". Le bord du cours d'eau a été transformé de secteur dangereux et infréquentable à lieu de balade familial et agréable. Commerces, monuments, chemins piétons, tout est en place pour en faire un coin sympa où flâner à toute heure de la journée.

Dans le centre ville se trouve le parc Bolivar. Cette place est super populaire pour les locaux comme pour les touristes mais elle est plus connue sous le nom de parc des iguanes. En effet, un population d'iguanes vis dans ce parc urbain et reste très indifférents à la présence humaine. Ici, les touristes caressent les iguanes et prennent leur selfies avec eux.

Enfin, l'un des plus jolis endroits de Guayaquil est le quartier de "las peñas". Ici, les marches serpentent entre les maisons colorées pour nous permettre de nous hisser jusqu'au phare qui domine le secteur et offre une vue à 360° sur la ville et le delta du rio Guayas. 

 

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