Weekend au bord de la mer : Ilha do Mel

Sur les conseils de plusieurs brésilien·ne·s, j'ai décidé de mener ma première excursion sur l'ile du miel. 120 km approximativement depuis Curitiba... 4 heures pour arriver à l'embarcadère...  C'était un peu long... 

Mais ça en valait la peine! Après une courte traversée avec le ferry (30 minutes environs), je débarque enfin sur l'ile. 

Premier choc : en arrivant ici, je pose le pied sur l'un des endroits les plus touristiques de la région du Paraná. Il y a des hotels, des restaurants, des guides, des artisans, des agences de voyage etc. Pourtant, absolument personne ne tente de me vendre quoi que ce soit. On me dit bonjour et on me souhaite la bienvenue sur l'ile. Quel pied! 

L'ile est très sauvage et peu urbanisée. Il y a en gros 2 villages et quelques hameaux constitués de quelques maison éparpillés à des endroits stratégiques. Pas de route, tout se fait à pied ou en bateau. Il n'y a aucune voiture ni moto sur l'ile.

Les allées des villages sont sableuses et marquées par des palissades en bois qui délimitent les propriétés. 

Les collines enherbés ou boisées sont sauvages et en dehors de quelques sentiers parcourus par les locaux et par les touristes, il n'est pas possible d'explorer ces zones de végétation dense. 

L'ile du miel, c'est évidement des longues plages de sable extrêmement fin. Côté continent, le remous est léger et délicat, un peu comme en méditerranée. Côté océan, ça secoue un peu plus, c'est assez idéal pour les surfeurs. 

L'eau est belle et chaude et le ciel est bleu. J'ai passé beaucoup de temps à explorer l'ile à pied et je me suis récolté de beaux coups de soleil (malgré l'usage de la crème). Il faut dire que ma dernière vrai exposition au soleil datait de plus de 6 mois. 

Ici et là, il y a des petits écoulements et sources aux eaux très taniques. La teinte marron-noire vient se mélanger au vert de l'océan au niveau des estuaires.

J'ai eu de la chance car j'ai eu deux belles journées bien ensoleillées mais malheureusement le soir, les nuages faisaient leur apparition et venaient gâcher le coucher de soleil.  Après la disparition de l'astre de jour, j'ai quand même réussi à capter un embrasement entre deux nuages qui n'a duré que quelques instants.